Une croissance mondiale aux fondamentaux solidesAprès 10 années de croissance positive, les États-Unis continuent d'afficher un excellent bilan de santé. En effet, les créations d'emplois demeurent élevées et la hausse des salaires injecte toujours du pouvoir d'achat aux ménages américains. Par ailleurs, la volonté d'investir des entreprises est encore bien présente. Néanmoins, l'économie américaine est désormais entrée dans une période plus mature de son cycle et son rythme de croissance devrait être moins vigoureux en 2019.

Dans la zone euro, les taux d'intérêt qui restent encore très faibles, continuent, quant à eux, de soutenir la croissance européenne. Elle restera toutefois à un niveau plus faible qu'aux États-Unis. La croissance de la zone euro en 2018 devrait s'élever à 2 % et à 1,5 % en 2019(1). Outre-Atlantique, les prévisions sont de 2,8 % pour cette année et de 1,8 % pour l'année prochaine(1).

La croissance de l'économie mondiale a progressé à un rythme soutenu ces dernières années. En 2019, elle devrait être plus modérée dans un contexte de fortes incertitudes politiques.


Des marchés actions volatils mais toujours porteurs Les marchés actions sont essentiellement perturbés par les questions politiques. Outre les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la nouvelle politique fiscale en Italie entrant en conflit avec les recommandations de la Commission européenne et les incertitudes persistantes sur la mise en place du Brexit ont entraîné une hausse de la volatilité sur les marchés actions.

Néanmoins, si le court terme semble incertain en raison de ces risques politiques, les fondamentaux qui sous-tendent la hausse des marchés actions depuis près de 10 ans ne sont pas remis en cause. La hausse des profits se poursuit. Les taux d'intérêt restent historiquement très bas et l'inflation demeure faible.


Des marchés obligataires à deux vitesses De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés obligataires évoluent de façon bien différente. Aux États-Unis, la Fed poursuit sa politique de hausse modérée de ses taux depuis 2 ans. L'essentiel de la hausse semble désormais derrière nous. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle maintient sa politique d'achat de titres ("Quantitative Easing") jusqu'au début 2019, sans un relèvement des taux prévu avant l'été prochain. Les taux obligataires n'ont donc pas encore évolué à la hausse.


Des marchés immobiliers aux résultats toujours prometteurs Les marchés immobiliers locatifs continuent sur leur lancée et enregistrent d'excellents résultats depuis le début de l'année 2018 : + 6 % en Ile-de-France pour les 9 premiers mois de l'année et + 9 % en région pour le premier semestre. Cette tendance s'inscrit dans un contexte marqué par une diminution des taux de vacance des immeubles et une hausse des loyers.

Côté investissement, les résultats s'avèrent bien meilleurs avec une augmentation significative du montant investi en immobilier d'entreprise en France depuis le début de l'année. Les bureaux, les entrepôts et les locaux d'activité ont enregistré les hausses les plus importantes.

Quant aux taux de rendement "prime"(2), ils ont atteint des niveaux plancher en Ile-de-France. Ils devraient rester stables au cours des prochains trimestres, compte tenu de la lente remontée prévue des taux longs. À l'inverse, les taux "prime" en région, notamment à Lille et à Marseille, continuent de se contracter.

Achevé de rédiger le 6 novembre 2018.
Sources : BNP Paribas, BNP Paribas Real Estate – Département Études et Recherche.


(1) Source : BNP Paribas.
(2) Taux de rendement "prime" : taux de rendement le plus bas obtenu pour l'acquisition d'un bâtiment de taille standard par rapport à la demande dans le secteur de marché, d'excellente qualité et offrant les meilleures prestations et dans la meilleure localisation pour un marché donné.

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